Quel impact du covid sur le marché immobilier ?
L’année 2020 a été marquée par la pandémie connue sous le nom de Covid-19. Celle-ci a fait des millions de victimes au niveau international, et pas seulement sur le plan humain. En effet, le confinement a entraîné des conséquences graves pour presque tous les secteurs économiques. Le domaine de l’immobilier a été l’un des marchés les plus touchés, notamment dans l’Hexagone. Les ventes ont été mises à l’arrêt, les investisseurs ont fait un pas de moins et tous les projets en cours de réalisation ont été suspendus. Malgré ce gel temporaire, l’espoir n’est pas perdu.
L’évolution du secteur de l’immobilier en France
Depuis de nombreuses années, le marché immobilier fait partie des secteurs les plus prometteurs en France. Cela est en grande partie dû au taux d’emprunt particulièrement bas. Mais avec la propagation de la pandémie, le rendement du secteur a fortement baissé.
La faiblesse de la négociation de prix
Le début du confinement a entraîné une variation des prix des biens immobiliers proposés sur le marché. Pourtant, les marges de négociation sont de plus en plus faibles, ce qui freine les acheteurs potentiels. Certains vendeurs ont décidé de maintenir leur prix de vente initial. D’autres ont préféré annuler leur proposition de vente au lieu de subir la baisse de prix due au confinement. Les marges de négociation ont été de 3,8 % vers le mois de janvier et elles sont passées de 3,7 % en mois de juin.
La chute du nombre de contrats de vente signés
Le covid-19 et la crise économique ont remis en question de nombreux projets d’achat au niveau des futurs acquéreurs. En effet, la crise a affecté la situation financière d’un grand nombre d’acheteurs potentiels. Certains préfèrent attendre que la situation économique soit totalement stable avant d’investir leur capital.
Toutes ces raisons ont entraîné une chute considérable des contrats de vente signés. Les chiffres en sont la preuve. En effet, le volume de transactions a connu une augmentation d’environ 6 % au cours du mois de janvier. En juin, le nombre de compromis de vente signés ont baissé d’une manière flagrante (recul de 62,1 %).
Face à ce gel d’activité, de nombreuses actions ont été engagés. Cela a entraîné un rebond technique signifiant. Selon les enquêtes menées, 1 acheteur sur 3 a repris le cours de leur projet immobilier à partir du déconfinement.
L’espoir face aux opportunités d’achats
Des études ont été menées afin de montrer que le confinement a déclenché un sentiment de désir d’achat. Durant ces périodes d’urgence sanitaire, de nombreux ménages ont planifié un projet d’achat, à cause de leur nouvelle situation personnelle. En effet, une grande partie des couples sont devenus parents durant ces quelques derniers mois, d’autres se sont mariés, mais la plupart ont connu une augmentation des divorces (14,1%) en comparaison avec le mois de juin de 2019.
Plus de la moitié des investisseurs potentiels interrogés ont affirmé que la crise sanitaire pourrait potentiellement susciter de nouvelles opportunités pour une acquisition immobilière. Ils continuent de penser que l’immobilier reste un terrain sûr pour placer leur capital.
Ainsi, il faut dire que la crise entraînée par le coronavirus n’a pas découragé les acheteurs dans la concrétisation de leurs projets immobiliers. Même s’ils ne sont pas convaincus que ce soit la meilleure période pour investir dans l’immobilier, l’espoir n’est pas pour autant perdu pour le secteur.
Les conséquences sur le marché immobilier en Haute-Savoie
Depuis le confinement, le nombre de biens proposés sur le marché a été presque divisé par 2 pasant de 3045 à 1800 biens en ventes (-42 %). Par ailleurs, il a également été constaté que la crise sanitaire n’a apporté aucun correctif en ce qui concerne les prix des biens immobiliers. En revanche, la demande a connu également une baisse historique (-49%), soit la moitié de demandeurs en moins (étude réalisée par Carteron Expertises). Les familles commencent alors de plus en plus à migrer dans les petites villes. Celles-ci sont jugées plus calmes et plus sûres sur le plan sanitaire.
Pour espérer reprendre le marché en main, les vendeurs et les acquéreurs seront amenés à s’armer de conseils d’experts. Cela permettra plus de fiabilité dans les prises de décisions, en vue de la situation du marché immobilier. Dans tous les cas, il n’y a pas de raison de s’inquiéter puisque le secteur de l’immobilier n’a pas fini de se développer. Il s’agit simplement d’une courte période de perturbation qui possède quelques avantages et inconvénients. L’espoir repose sur un pilier fondamental de l’immobilier : l’évaluation d’un bien à sa juste valeur. Cela permettra d’éviter les variations de prix et de proposer une offre raisonnable, profitable autant pour les acquéreurs que pour les vendeurs.